La police criminelle de Téhéran a convoqué trois artistes du 7e art, Ezatollah Entezami, Parviz Parastou’i et Kioumars Pour-Ahmad, pour avoir collecté de l’argent pour obtenir la libération de Behnoud Shoja’i. Ce jeune de 21 ans, accusé d’un délit à l'âge de 17 ans a été condamné à mort. Mohammad Hossein Chamlou, l'enquêteur, a donné les raisons de la convocation des deux acteurs et du réalisateur : «Ces personnes ont créé un numéro de compte commun pour détourner les sentiments de l’opinion publique et l’influencer pour accorder le pardon à un criminel ; il a commis un meurtre et son châtiment est la loi du Talion (‘exécution). »
Behnoud Shoja’i, a été emmené à deux reprises à la potence au cours de cette période, mais à chaque fois que le chef du système judiciaire lui a donné une autre chance d'obtenir le consentement de la famille de la victime afin d'être pardonné. (Radio Farda – 19 août 2008)