CSDHI – Un jeune homme a été pendu à la sinistre prison d'Evine à Téhéran, ont rapporté les sources de la Résistance en Iran, le 9 janvier. Il avait 17 ans au moment des faits.
L’appareil judiciaire des mollahs s'est efforcé d’éviter toute fuite sur cette exécution. Le jeune a passé six ans en prison avant d'être pendu. Le corps a été restitué à sa famille.
En septembre, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) avait exprimé sa grave préoccupation face à la situation en Iran. Rupert Colville, avait déclaré à la presse que « le 27 juillet, par exemple, on rapporte 29 exécutions. Un mois plus tard, le 28 août, l’exécution de cinq autres personnes, dont une femme, a été signalée. En tout, plus de 220 personnes, dont six mineurs délinquants, auraient déjà été exécutées en Iran cette année. »
«L’obligation légale de ne pas imposer la peine de mort aux mineurs a été volontairement assumée quand l’Iran a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l'enfant, qui interdisent la peine de mort pour les délits commis par des personnes en dessous de 18 ans », avait ajouté Coleville.
L’indignation internationale sur la vague d'exécutions s’est accrue fin d'août lorsque le régime a exécuté deux adolescents, Reza Hejazi et Behnam Zare, pour des délits qu'ils auraient commis avant l’âge de 18 ans. Le 10 septembre, le quotidien officiel Etemaad signalait que la Cour suprême des mollahs avait confirmé la condamnation à mort d’un jeune de 17 ans nommé Hossein pour un délit qu'il aurait commis à l’âge de 14 ans. Selon les groupes de défense des droits, 140 mineurs attendent d’être exécutés en Iran.
source: ncr-iran.org