Trois pendaisons et mort suspecte d'un prisonnier politique à Oroumieh un des pendus avait 17 ans au moment du délit présumé
CSDHI – Le conseil national de la Résistance iranienne a publié le communiqué suivant :
Le quotidien officiel Kayhan a écrit le 13 janvier, que Mojtaba R. et M. HA, 24 ans, ont été pendus en public dans la ville de Jahrom (province de Fars).
Selon les informations venant de l'intérieur des prisons du régime, les bourreaux ont également pendu Ahmad Zare’i, 23 ans, qui avait 17 ans au moment du délit présumé, dans la prison de Sanandaj le 25 décembre 2008.
Par ailleurs, Hachem Ramezani, 45 ans, originaire de Mahabad, dans le nord-ouest de l’Iran, a été arrêté début janvier 2009 pour raisons politiques par les agents du ministère du Renseignement (Vevak) à Mahabad. Il a été transféré au siège du Vevak à Oroumieh et quatre jours plus tard, a été mystérieusement assassiné en prison. Il était marié et père de famille.
Ebrahim Lotfollahi, Zahra Bani-Yaghoub (médecin), Zahra Kazemi (journaliste irano-canadienne), Akbar Mohammadi (étudiant) et les membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) Valiollah Feyz-Mahdavi et Abdolreza Rajabi (ouvrier et père de cinq enfants) ont été mystérieusement tués pendant leur incarcération dans les prisons du régime.
Entre-temps, le 13 janvier, le porte-parole du pouvoir judiciaire des mollahs a confirmé les informations révélées par la Résistance iranienne sur la lapidation secrète le 26 décembre 2008 de trois personnes au cimetière de Behecht-Reza dans la ville sainte de Machad.
Auparavant, dans une mesure trompeuse, Mahmoud Hachemi Chahroudi, chef du judiciaire des mollahs, avait annoncé un moratoire de la lapidation. Le porte-parole du pouvoir judiciaire a expliqué cette incohérence manifeste et justifié cette peine cruelle : «En vertu de l’indépendance des juges, il est possible, tant que le moratoire n'est pas devenu loi, que les recommandations du chef du pouvoir judiciaire ne soient pas respectées. »
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales des droits de l'homme et les autorités, en particulier le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, à condamner la dégradation des droits de l'homme en Iran, et insiste sur la nécessité plus que jamais, de renvoyer le bilan des mollahs devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour l'adoption immédiate de mesures contraignantes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 janvier 2009