CSDHI – Ahmad Montazeri, fils de l’ancien successeur de Khomeiny, Hossein-Ali Montazeri, a exhorté les dirigeants du régime iranien à présenter leurs excuses aux victimes du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran.
En 1988, près de 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés suite à une fatwa qui a été émise par Khomeiny. Bon nombre des victimes étaient affiliées au groupe de la principale opposition iranienne, l’organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI ou MEK). Beaucoup ont été exécutés tout simplement parce qu’ils ont refusé de renoncer à leur opposition à la règle des mollahs.
Ahmad Montazeri a déclaré : « Les hauts fonctionnaires, y compris les chefs des trois branches du gouvernement et les chefs militaires doivent présenter des excuses aux familles des victimes. Afin de mettre en œuvre la justice de base, les familles des victimes devraient être autorisées à visiter les tombes de leurs proches ».
Une cassette audio d’une réunion datant de 1988 entre Hossein-Ali Montazeri et les membres du Comité de la mort a été publié plus tôt ce mois-ci. Elle a révélé que des membres élevés du régime iranien étaient impliqués et a défié le Comité de la mort de leur responsabilité.
Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a publié une vidéo qui peut être consultée sur son site web. En plus des faits clefs de la conversation, les enregistrements sonores de Ahmad Montazeri sont passés.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré que l’enregistrement audio est un document historique. Selon le CNRI, elle a dit que l’enregistrement « atteste de la manière la plus forte possible à la fois le refus de capituler des prisonniers politiquesappartenant aux Moudjahidines (OMPI / MEK) et aussi leur allégeance admirable, et leur persévérance dans l’engagement envers le peuple iranien ». Elle a également dit que cet enregistrement audio ne peut pas être nié comme preuve que les dirigeants du régime des mollahs sont responsables de crimes contre l’humanité et de ce génocide sans précédent.
Source : Stop au fondamentalisme