pendaison

Il est temps d’agir contre les violations des droits de l’homme en Iran

Last Updated: 18 mars 2017By

pendaisonThe Algemeiner, le 15 mars 2017 – Le dossier de l’Iran en matière de droits de l’homme est dans un état catastrophique. Asma Jahangir, Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme en Iran, a récemment publié un rapport détaillant de nombreux abus iraniens.
Le rapport fait état d’un nombre croissant d’exécutions – y compris des exécutions juvéniles et des exécutions publiques (où même les enfants sont témoins des meurtres). Le rapport a également documenté l’utilisation de la torture et des détentions de longue durée en isolement, la répression et la discrimination à l’égard des minorités ethniques et religieuses et le point de vue misogyne du régime, qui a entraîné des conditions de vie horribles pour la moitié de la société iranienne.
Et comment l’Iran a-t-elle réagi à ces allégations ?
Bahram Ghasemi, ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires de l’Asie et du Pacifique, a déclaré à l’agence de presse semi-officielle, Fars, que le rapport était plein de mensonges et de propagande.
« Malheureusement, son rapport, semblable à celui du précédent rapporteur, est basé sur une série de fausses informations et de préjugés erronés concernant la situation des droits de l’homme en Iran ». Ghasemi a également déclaré que le rapport a été basé sur « des sources peu fiables qui ternissent l’intégrité et la crédibilité du rapport ». D’autres responsables iraniens ont adopté une approche similaire.
« Ils devraient nous remercier pour notre dossier des droits de l’homme … nous n’avons pas de rivaux à cet égard », a déclaré Mohammad Javad Larijani, un politicien conservateur iranien et conseiller principal du Guide Suprême iranien, Ali Khamenei, sur les affaires étrangères. Larijani préside également le soi-disant « Haut-Conseil des droits de l’homme ».
Les vœux d’innocence de l’Iran sont tombés au milieu d’une pendaison publique dans la ville de Yazd en février et d’une autre effectuée en public aussi près de Téhéran le 5 mars.
Les violations des droits de l’homme en Iran doivent être pris en compte par la communauté internationale. Les rapports ne sont plus assez bons.

Par Amir Basiri

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