CSDHI – Les nouvelles se suivent et se ressemblent en Iran. Les exécutions continuent dans le silence des démocraties. Les mollahs en profitent.
Ainsi le 14 aout, trois hommes ont été pendus à Qom, le 15 aout un homme été pendu à Oroumieh et le 16 aout, sept hommes ont été pendus ensemble à la prison de Gohardacht à Karadj, ville pénitentiaire qui bat tous les records en matière d’exécutions.
L’homme pendu à Oroumieh, Khaled Amini, a suivi son frère, Fatah Amini, pendu le 26 juillet dernier. On peut imaginer la douleur de la famille qui voit éliminer ses enfants les uns après les autres.
Le régime iranien se livre à ces exécutions à la chaine parce qu’aucun de ses crimes n’a été sanctionné par la justice internationale, comme le massacre de 30.000 prisonniers politiques durant l’été 1988.
Tant que le silence perdurera, les mollahs se croiront au-dessus des lois. Il est grand temps de leur demander des comptes et de les traduire devant la cour pénale internationale. Il faut mettre fin à cette impunité.