CNRI - au milieu des exécutions barbares qui ont eu lieu la semaine dernière en Iran, le régime inhumain des mollahs a orchestré une mise en scène répugnante pour emmener quelques journalistes étrangers dans la sinistre prison d'Evine à Téhéran. Selon des médias officiels, la semaine dernière 34 prisonniers ont été pendus. La mise en scène ne manquait pas de rappeler celles orchestrées par le Boucher d'Evine, Assadollah Lajevardi, en pleines exécutions massives des années 1980.
Dans leurs reportages, les journalistes étrangers ont parlé de la visite comme d'un montage total du régime. L'A.F.P. a écrit, "La section 209, contrôlée par les Renseignements et où, selon les défenseurs des droits de l'homme, sont détenus des prisonniers "sécuritaires", n'a pas été montrée à la presse." Le 12 septembre la chaîne d'information française LCI diffusait un reportage qui disait : "Les caméras de télévision n'ont eu accès qu'à une partie de la prison d'Evine. Dans l'aile où sont détenus les opposants au régime, les témoignages sont concordants : il n'y a pas de marbre et l'on peut entendre jour et nuit des hurlements de douleurs. Pour avoir photographié la prison en 2003, la photographe irano-canadienne Zahra Kazemi a été assassinée lors de son interrogatoire."
Cette mise en scène intervient alors que ces dernières semaines, les pressions sur les prisonniers politiques en Iran ont augmenté. Le 11 septembre, MM. Afchine Baymani et Javid Tehrani ont été sévèrement battus par les gardiens de la sinistre prison de Gohardacht à l'ouest de Téhéran.
Par ailleurs, M. Abdolreza Rajabi, un autre prisonnier politique détenu à la prison de Diesel-Abad dans la ville de Kermanchah à l'ouest a été privé de soins médicaux urgents en raison des blessures infligées par le agents du ministère des renseignements (VEVAK) lors de son arrestation en 2001. Les gardiens refusent également un traitement médical approprié à M. Khalil Chaltchi qui est âgé de 65 ans et qui a passé plus de sept ans en prison.
Ces 27 dernières années, la dictature religieuse n'a jamais ouvert les portes de ses prisons aux missions d'enquête internationales. La prison d'Evine a vu passé des milliers des prisonniers politiques qui ont été torturés et exécutés. Les 30.000 prisonniers politiques massacrés en 1988, y étaient emprisonnés. On n'a jamais permis à aucun observateur extérieur de voir une partie des cachots souterrains.
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales des droits de l'homme à condamner ces mises en scènes absurdes qui causent davantage de pression physique et psychologique sur les prisonniers politiques et réitéré que si les mollahs disaient vrai, ils devraient permettre à une délégation internationale indépendante, composée de rapporteurs des Nations unies, de spécialistes des droits de l'homme, de représentants du Comité International de la Croix-Rouge et de représentants de la Résistance iranienne, de visiter Evine et d'autres prisons – ce que la Résistance iranienne a demandé à plusieurs reprises.
Les atrocités du régime religieux, y compris 120.000 exécutions politiques et l'assassinat d'innocents en Iran et à l'étranger, sont considérées comme des crimes contre l'humanité, pour qui les leaders du régime doivent être poursuivis par un tribunal international.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 septembre 2007