CSDHI – Selon des informations de la section des femmes de la prison d'Evine à Téhéran, Hamideh Nabavi, prisonnière politique, arrêtée pour avoir salué, lors d'une commémoration, la mémoire des prisonniers politiques massacrés en 1988, souffre d'allergies chroniques et se trouve dans une condition critique parce que ses médicaments ne font plus d'effet. Elle était sous traitement d'un spécialiste avant son arrestation. Elle a été privée de voir son médecin. Le service de soins de la prison lui a refusé un véritable traitement.
Selon les lois actuelles, après avoir purgé la moitié de sa peine, un ou une détenue peut être libéré sous conditions. Cependant, les interrogateurs et les juges l'ont aussi privée de de ce droit.
Cette mère de famille n'a pas été autorisée à voir sa fille de 5 ans ces trois derniers mois. (Les militants des droits de l’Homme et de la Démocratie en Iran le 27 mai 2009)