CSDHI – Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a publié un article sur son site web à propos de la pression qui augmente et qui est exercée sur les prisonniers politiques. Ils ont mentionné le cas d’Arjang Davoudi, âgé de 63 ans, prisonnier politique, qui a été envoyé le 24 septembre,dans la prison centrale de Zabul en exil par les sbires du régime des mollahs, en Iran. Le transfert de ses effets personnels et des médicaments a été interdit. M. Davoodi souffre de plusieurs problèmes de santé, notamment une maladie cardiaque, une maladie rénale et du diabète. Depuis octobre 2003, il a été déplacé d’une prison à l’autre, ainsi qu’à des tortures durables et à de longues périodes d’isolement. Il est maintenant dans le quartier 2 de la prison de Zabul.
Un autre prisonnier politique qui a été sévèrement maltraité, c’est Ali Moezzi, 67 ans, père de deux membres de l’OMPI. Après deux semaines d’incertitude où il était déplacé entre les prisons d’Evine et de Gohardacht, il a finalement été transféré dans la prison de Gohardacht, le 21 septembre. M. Moezzi souffre de plusieurs maladies telles que le cancer, une insuffisance rénale et une arthrite sévère du cou. Il a également été transféré à plusieurs reprises d’une prison à l’autre et a été privé des services les plus élémentaires et de soins de santé.
Mehdi Farahi Shandiz, un prisonnier politique dans la prison de Gohardacht, a été placé en isolement et au secret pendant trois semaines. Le 2 septembre, ainsi que plusieurs autres prisonniers, il a été violemment battu et a ensuite été transféré en isolement.
Mohammad Mardani, le « chef criminel » de la prison de Gohardacht, et son homme de main, Dariush Amirian, le « soi-disant manger interne de la prison » qui enlève les tabourets des pieds des prisonniers à la potence, ont l’intention d’augmenter la pression sur les prisonniers, continuellement et à l’aide de différentes méthodes. Le CNRI a dit que cela inclut « l’interdiction des visites des membres de la famille de second degré ou les rencontres simultanées avec les membres de la famille, l’interdiction de faire entrer des livres en prison (la condition pour avoir un livre en prison est d’en prendre un à quelqu’un), l’interdiction de toute nourriture apportée par les membres de la famille, l’interdiction d’acheter tout équipement électrique dans le magasin de la prison ou à l’extérieur de la prison, l’absence de toute possibilité de réparation des équipements électriques … ».
En plus de ces restrictions répressives, un grand nombre de prisonniers ont été longtemps privés de visites familiales et des appels téléphoniques à leurs proches. Les prisonniers sont également soumis à une très faible qualité de nourriture. Les produits vendus dans le magasin de la prison sont de très mauvaise qualité et très chers. Les prisonniers manquent également de chauffage et d’équipement de rafraîchissement et toutes les ouvertures de la prison sont coupées.
« La Résistance iranienne appelle les organisations internationales des droits de l’homme, en particulier le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran et les rapporteurs sur les arrestations arbitraires, la torture et le droit à la vie, à prendre des mesures d’urgence en ce qui concerne les prisonniers iraniens, en particulier les prisonniers politiques ».
Source : Stop au fondamentalisme