CSDHI – Le prisonnier chrétien, Amin Afshar Naderi, incarcéré dans la prison d’Evine, en Iran, a commencé une grève de la faim, il y a 15 jours, mais les autorités de la prison ne réagissent nullement à ses demandes légitimes malgré la détérioration de son état de santé et physique.
Amin Afshar Naderi a débuté une grève de la faim pour protester contre la violation répétée de la loi par les autorités pénitentiaires, à la suite de la récente visite des ambassadeurs de pays étrangers dans la prison d’Evine au cours de laquelle, le responsable de la prison s’est opposé à ce que les ambassadeurs rencontrent des prisonniers politiques. Il est actuellement extrêmement faible et en état d’hypotension alors qu’il est à sa 15ème journée de grève de la faim.
Ce prisonnier d’opinion a annoncé qu’il ne mettrait pas fin à sa grève de la faim tant qu’un procès équitable ne lui sera pas accordé et que des mesures ne seront pas prises pour réduire le montant de sa caution pour sa mise en liberté provisoire.
La branche 26 de la cour révolutionnaire du régime iranien l’a condamné à une peine de 15 ans de prison cette semaine. Il a été condamné à dix ans de prison pour des « activités nuisant à la sécurité nationale via la formation d’une église » et à 5 ans de prison pour « insulte du sacré » et il a été soumis à l’interdiction de quitter le pays pendant deux ans. Le procès a eu lieu le samedi 8 avril 2017, mais le verdict ne lui a été communiqué verbalement, que ces derniers jours.
Selon les rapports, ce prisonnier d’opinion n’a pas été autorisé à examiner le verdict et, selon le juge, la notification officielle sera adressée à son avocat. Amin Afshar Naderi a été arrêté un vendredi, en septembre 2016, avec plusieurs autres nouveaux convertis chrétiens, dans un jardin privé de Firoozkooh, accusé d’être un membre d’une église à domicile et a été transféré dans la section 209 de la prison d’Evine. Après trois mois d’interrogatoires, ce chrétien a été transféré dans le Hall 3 de la section 4 de la Prison d’Evine et s’y trouve depuis lors.
Source : Les Droits de l’Homme en Iran