CSDHI – Le 28 juillet 2017 – Cinq prisonniers condamnés à mort dans la prison de Birjand (dans l’est de l’Iran) ont révélé, dans une lettre ouverte, une série de tortures brutales en prison, y compris l’extraction des ongles des prisonniers.
Ces cinq prisonniers sont des citoyens afghans mariés et ayant des enfants. Dans leur lettre, ils stipulent : « Nous sommes cinq prisonniers afghans qui travaillions à Téhéran. Nous allions de Zabol (sud-ouest de l’Iran) à Birjand avec une Toyota lorsque le conducteur a commencé à se battre avec nous. Sur le chemin, il s’est arrêté avec l’excuse de remplir le réservoir de gaz, mais il est revenu avec un groupe de policiers.
L’un des prisonniers appelé Mohammed Mizan Zehi écrit : « À mesure que l’officier de police s’approchait, ils m’ont frappé sur la tête et ils nous ont emmenés au poste de police. Nous avons été sévèrement torturés là-bas. Ils ont arraché les ongles de mon pied droit et ils nous ont accusés de transporter 140 kg d’opium et de posséder deux mitraillettes AK-47.
La lettre dit : « Je jure devant Dieu que je n’avais qu’une petite quantité d’opium car j’avais une forte douleur dans ma jambe gauche. Nous n’avons vu ni de grandes quantités d’opium ni d’armes à feu, et sans parler du transport de ces matériaux.
Mizan Zehi a ajouté : « En raison des tortures brutales, nous avons été forcés d’accepter que les autorités judiciaires manipulent nos affaires. Les conseillers de la deuxième branche du tribunal révolutionnaire islamique de Birjand nous ont condamnés injustement à mort après cinq ans.
Shah Mohammed Zehi, Seraj Gavkhor, Ahmed Shah, Isa Zehi et Eid Mohammed Zehi – Prison de Birjand en Iran.