Iran Press Watch – Navid Khanjani, citoyen bahaï et activiste des droits de l’homme, a célébré l’anniversaire de six années consécutives d’incarcération dans la prison de Rajai Shahr à Karaj, en Iran.
Selon le site web des Droits de l’Homme en Iran, Navid Khanjani, militant des droits de l’homme qui se trouve en prison depuis 2012, a été condamné à une autre année en prison parce qu’il était actif dans un Organisme de secours de Sarand. Il fête son trentième anniversaire alors qu’il est incarcéré.
En juin de cette année, malgré le terme de sa peine de cinq ans, le pouvoir judiciaire non seulement ne l’a pas libéré, mais a également ajouté une peine d’un an pour son implication dans l’Organisme de secours de Sarand et l’a ainsi maintenu en prison.
L’année dernière, sur le site web des Pasdarans de Sepah, certaines informations ont été divulguées suite à de nouvelles accusations contre ce militant des droits de l’homme.
Malgré sa mauvaise santé durant ses cinq années d’emprisonnement, Navid Khanjani, a été enfermé dans le quartier 12 de la prison de Rajai Shahr à Karaj, n’a bénéficié d’aucun répit.
En outre, il y a quelque temps, Navid a été hospitalisé en raison de la détérioration de sa santé. Malgré l’avertissement des médecins sur sa santé et sa maladie hépatique, les responsables de la sécurité ont rejeté toute libération conditionnelle pour améliorer son état.
Les forces de sécurité ont arrêté Navid Khanjani, fondateur de l’Association contre la discrimination en matière d’éducation, en mars 2010 ; À l’époque, il a passé deux mois en prison. Par la suite, il a été condamné à 12 ans d’incarcération et à payer 103 euros environ par la 26e branche de la cour révolutionnaire présidée par le juge Pirabbasi. En appel, la sentence a été confirmée, mais selon l’article 134 des procédures de peines combinées, sa peine a été réduite à cinq ans en 2016.
Il a été accusé de « diffusion de fausses informations, de propagande contre le régime en diffusant des informations et des interviews sur les radios et télévisions étrangères, d’adhésion au Groupe des militants des droits de l’homme en Iran et au Comité des journalistes des droits de l’homme, et aussi parce qu’il était le fondateur de l’Association Contre la discrimination éducative.