CSDHI – Atena Daemi, Golrokh Ebrahimi Iraee et Maryam Akbari Monfared, détenues dans le quartier des femmes de la prison d’Evine, ont publié une lettre ouverte le 19 août 2017, appelant les personnes consciencieuses à s’exprimer contre les conditions difficiles dans lesquelles sont détenus les prisonniers politiques dans la prison de Gohardasht qui en sont à leur vingtième jour de grève de la faim pour protester contre les conditions extrêmement répressives existant dans cette prison.
Dans leur lettre, Atena Daemi, Golrokh Iraee et Maryam Akbari Monfared ont souligné : « Ceux qui critiquent le gouvernement – pour quelque raison que ce soit – ne doivent pas être confrontés à des réactions si sévères, les maintenant dans des conditions inhumaines en prison. Sous le régime clérical, beaucoup de gens ont été tués injustement, d’innombrables droits ont été piétinés et de nombreuses décisions injustes ont été prises. La grève de la faim demeure le seul moyen pour les prisonniers d’exiger que justice soit faite.
Les prisonnières politiques du quartier des femmes d’Evine ont également écrit dans leur lettre : « En soutenant les prisonniers en grève de la faim, nous appelons toutes les organisations internationales de défense des droits de l’homme, le Haut Commissaire des Nations Unies (pour les droits de l’homme) et le Rapporteur spécial pour les droits de l’homme en Iran, Mme Asma Jahangir, d’entreprendre des actions urgentes pour sauver la vie des prisonniers de Gohardasht, en particulier ceux qui sont en grève de la faim. Votre silence et votre inaction finiront par devenir une couverture politique pour les violations continues et généralisées des droits de l’homme en Iran ».
Source : Les droits de l’homme en Iran