CSDHI – Sept activistes du travail, de la culture et de la politique dans la province du nord du Khouzistan ont été convoqués devant le tribunal.
Un certain nombre de ces personnes sont accusées en raison de leurs activités dans une bibliothèque créée en 2010 dans la ville d’Andimeshk, appelée « Bibliothèque de la Mère ». Cette bibliothèque a été chaleureusement accueillie par les femmes dans cette ville dans le sud-ouest de l’Iran.
Cinq de ces activistes attendent la confirmation de leurs peines des tribunaux en appel. Ils ont été identifiés comme étant ;
– Ali Nejati, 55 ans, membre du conseil d’administration du syndicat de la Compagnie de canne à sucre Haft Tape. Il doit se présenter à la prison dans les cinq jours suivant la convocation qu’il a reçue le 24 août pour purger sa peine de prison.
– L’activiste, Ezatollah Jafari, 54 ans, a également été condamné à une peine de prison.
Cinq autres personnes attendent la confirmation de leurs condamnations.
– Mme Ashraf Rahim Khani, 54 ans, a été condamnée à un an de prison. Elle était une ancienne prisonnière politique dans les années 80 qui a été arrêtée pour soutenir l’Organisation des Moudjahidine du Peuple de l’Iran. Elle est accusée d’avoir dirigé une bibliothèque appelée « Bibliothèque de la Mère ».
– Mme Zeinab Keshvari, âgée de 37 ans, a été condamnée à quatre mois de prison. Elle a été chargée d’avoir coopéré à la direction de la bibliothèque de la mère. Elle a été violemment attaquée, alors qu’elle était enceinte, par des Pasdarans pendant la nuit et a perdu en conséquence son bébé.
– Abdulreza Shakeri a été condamné à un an de prison. Il est également un ancien prisonnier politique et a été emprisonné pendant quatre ans dans la prison d’Evine pour son soutien envers l’OMPI.
– Ali Mohammad Jahangiri, 63 ans, a été condamné à quatre ans de prison à Yazd. Il était directeur général de Pars Library. Il est également un ancien prisonnier politique et a été emprisonné dans les années 80.
– Shapour Rashno, 42 ans, condamné à un an de prison à purger dans la prison de Shiraz.
Source : Les militants des droits de l’homme et de la démocratie