CSDHI – Dans une opération sans précédent, même selon les normes du régime, les Forces de sécurité de l'État (FSE) ont arrêté 1600 Téhéranais lors d’une rafle nocturne dans la capitale le 27 août.
«Les individus interpellés seront déférés au parquet pour l’ouverture d’un casier judiciaire. C’est la branche de la 20e cour spéciale de la capitale qui s’occupera de ces criminels », a déclaré Mahmoud Salar-Kia, vice-procureur général de Téhéran.
Depuis le début du plan de renforcement de la sécurité publique en avril 2007, des centaines de milliers de personnes, en majorité des femmes et des jeunes, ont été arrêtées dans les rues par la brigade des mœurs et autres organes de répression qui poussent en Iran à la vitesse des mauvaises herbes.
Dans les cas les moins graves, les victimes se retrouvent souvent en prison où elles doivent signer un aveu de culpabilité et où elles s’engagent à ne pas récidiver.
Ce plan vise à contenir les émeutes populaires en faisant régner la terreur. Il a permis au régime d’instituer les lynchages dans les rues. En résultat des rafles massives, plus de 300 jeunes ont été envoyés au gibet sous divers faux prétextes de délit de droit commun.
(source: ncr-iran.org)