Le parlement des mollahs a décidé de supprimer du budget de la nouvelle année iranienne (qui commence le 21 mars) les dispositions visant à augmenter les salaires des fonctionnaires.
Le corps enseignant qui ces dernières semaines ne cesse de se mobiliser pour obtenir une augmentation de salaire et des conditions de vie décentes, n'a pas du tout apprécié et réagit en promettant de nouvelles manifestations dès la rentrée.
Des centaines d'enseignants ont été arrêtés ces derniers jours et durement tabassés en prison, tant à Téhéran que dans toute la province. Ils avaient organisé une manifestation de plusieurs milliers de personnes dans la capitale devant le parlement et le ministère de l'Education – le salaire moyen d'un enseignant se situe sous le seuil de pauvreté entre 260 – 280 euros par mois.