Reporters sans Frontières , le 1er juin 2017 – 01.06.2017 – Narges Mohammadi renvoyée en prison deux jours après son opération. Reporters sans frontières (RSF) est préoccupée par l’état de santé de Narges Mohammadi.
La journaliste et défenseur des droits de l’homme a été hospitalisée, le 28 mai 2017, après une hémorragie utérine. Opérée le lendemain, la journaliste a été renvoyée en prison deux jours après.
Arrêtée le 5 mai 2015, elle a été condamnée à 10 ans de prison ferme un an plus tard. Le 17 mars 2017, elle a terminé de purger sa première peine de six ans de prison et entamé la 2e, cette fois-ci de 10 ans.
La journaliste souffre de plusieurs maladies, notamment d’une paralysie musculaires. Elle est privée de soins médicaux dont elle a besoin, sa santé est en danger. Sa place n’est pas en prison. Nous demandons sa libération immédiate.
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24.05.2017 – Libération provisoire du journaliste Morad Saghafi
Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération provisoire le 20 mai 2017, de Morad Saghafi, directeur de la revue goft o gu (dialogue en persan). Arrêté le 16 mars 2017, à son domicile de Téhéran, le journaliste a été libéré provisoirement, après le versement d’une caution dans l’attente de son procès.
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18.05.2017 – Hengameh Shahidi a arrêté sa grève de la faim
Reporters sans frontières(RSF) a appris avec soulagement, le 18 mai 2017, que la journaliste emprisonnée Hengameh Shahidi avait décidé d’interrompre sa grève de la faim, pour laquelle elle avait complètement cessé de s’alimenter depuis le 10 mai 2017.
Cette décision a été prise après la visite le 16 mai 2017 de sa famille et la promesse du parquet de Téhéran d’améliorer ses conditions de détention jusqu’ici déplorables et de procéder à des examens médicaux complets. Selon sa famille, Hengameh Shahidi souffre de plusieurs maladies cardiaques et respiratoires, notamment.
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12.05.2017 – Libération conditionnelle de Mohammad Sedegh Kabodvand après 10 ans de prison
Reporters sans frontières (RSF) a appris avec satisfaction la libération conditionnelle, le 12 mai 2017, de Mohammad Sedegh Kabodvand, directeur du journal Payam-e mardom-e Kurdestan (suspendu en 2004), après avoir purgé sa peine de dix ans prions.
Incarcéré depuis juillet 2007 à la prison d’Evin, à Téhéran, il a été condamné à onze ans de prison, pour ses activités journalistiques et pour avoir créé une association de défense des droits de l’Homme au Kurdistan.
Le journaliste a été libéré provisoirement en attendant que la justice se prononce sur l’application de l’article 134 du nouveau code pénal islamique, concernant le reste de sa condamnation. La loi, amendée en 2013, préconise qu’un accusé condamné pour plusieurs délits ou crimes ne purge que la peine principale. Avec cette loi, le journaliste devrait être libre depuis déjà quatre ans.
Pour lire davantage : https://rsf.org/fr/actualites/recit-de-la-repression-contre-la-liberte-de-linformation-en-iran-depuis-le-1er-janvier-2017