Iran Press Watch, le 17 juillet – En Iran, les responsables du plus grand cimetière de Tabriz, nommé Vadi Rahmat, de 2011 jusqu’à maintenant, se sont opposés à l’enterrement de 44 Bahaïs dans le cimetière.
Selon le Centre de documentation sur les droits de l’homme en Iran, les Bahaïs ne sont pas autorisés à enterrer leurs morts dans le cimetière de Vadi Rahmat à Tabriz ; Cependant, ils sont autorisés à les enterrer dans la ville de Miandoab sans cérémonie et sans effectuer de procédures religieuses.
En ce qui concerne la question de l’enterrement, l’un des Bahaïs a indiqué au Centre de documentation sur les droits de l’homme de l’Iran que, lorsqu’un Bahaï décède à Tabriz, la famille du défunt peut emmener le défunt à Vadi Rahmat et consulter les autorités du cimetière au sujet de l’arrangement funéraire.
Mais ces mêmes personnes interdisent à la famille d’effectuer des rites religieux pour se préparer à l’enterrement. Ensuite, après quelques jours, sans en informer la famille du défunt, ils enterrent sans cérémonie le mort dans la ville de Miandoab. Par la suite, ils informent les familles de l’emplacement de la tombe et exigent le prix de la conservation et du transfert du corps à Miandoab.
Dans certains cas, la famille du défunt, en coopération avec les services d’ambulance, préparent le corps selon la loi religieuse à la maison. Cela a évidemment des implications sanitaires, en plus d’être contraire à la loi.
En considérant pourquoi les bahaïs ne sont pas autorisés à enterrer leurs morts à Tabriz, après avoir contacté les responsables du cimetière, le conseil municipal de Tabriz et les représentants de la province de l’Azerbaïdjan de l’Est ont tous affirmé qu’ils ne faisaient que suivre les instructions et que ce n’était pas eux qui faisaient ces règles. De même, ils n’acceptent aucune responsabilité à cet égard.
Pour les Bahaïs de Tabriz, il demeure flou quelle est la personne responsable qui empêche les Bahaïs d’enterrer leurs morts dans la ville.
Source: Iran Human Rights Documentation Centre