CSDHI – Deux journalistes ont été convoqués devant la 2e branche du tribunal pénal d’Abadan, dans le sud-ouest de l’Iran, accusés de « troubler les esprits » et d’avoir « publié des mensonges ».
Après avoir interrogé le journaliste de ROKNA, il a été libéré moyennant une caution de 27 900 euros environ.
« Au cours des suivis, j’ai remarqué que j’ai été convoqué devant un tribunal pour un rapport sur le viol de femmes à Jamshid Abad et Sadeh et aussi pour la publication d’un rapport sur le vol d’une femme koweïtienne », a déclaré Ali Ranjesh, qui couvre des incidents qui se sont produits dans la province de Khouzistan.
« J’étais étonné que l’on m’avait annoncé que le Procureur n’avait pas accepté ma caution et a demandé que je mette les documents fonciers de ma maison comme caution quelques heures avant la fin des heures de travail afin que je ne sois pas relâché pendant ces heures », a-t-il ajouté.
« J’ai, plusieurs fois, auparavant, été témoins que de violents voleurs ont été libérés sous caution et c’est curieux que le respectable Procureur n’ait pas accepté ma caution », a-t-il ajouté.
Un autre journaliste qui a travaillé pour un site local à Abadan a également été convoqué devant la 2ème branche du tribunal pénal, mais la convocation ne lui a pas été communiquée parce qu’il était en dehors de la ville.
Source : Agence de presse officielle, ROKNA