Dans un communiqué de presse intitulé "l'exil des prisonniers politiques, sympathisants de des Moudjahidine du peuple (OMPI)", cette organisation lance un appel aux organisations internationales pour condamner les pressions exercées sur les prisonniers politiques par le régime des mollahs, en demandant qu'une délégation internationale enquête sur la situation dans les prisons politiques.
Selon nos informations, dit le communiqué, MM. Hamid et Ali Asghar Banazadeh Amirkhizi et Mme Chahla Zarinefar qui sont d'anciens prisonniers politiques des années 1980 et ont été condamné à deux ans de prison pour avoir rencontré leurs enfants en janvier 2007, ont récemment été déplacés et exilés à la prison de Gohardacht à Karadj (près de Téhéran).
Actuellement, Hamid et Ali Asghar sont en isolement cellulaire dans cette prison et Mme Zarinefar est dans la section féminine avec trois autres prisonnières politiques.
M. Hachem Chaninnia un autre prisonnier d’opinion, a été exilé de la section 350 de la prison d'Evine de Téhéran à la prison de Bandar Abbas dans le sud de l’Iran. Il avait été arrêté en 1999 pour soutenir l'OMPI et il est resté en prison jusqu'en 2002. Mais après sa libération, il a été de nouveau arrêté dans un rassemblement devant la prison d'Evine en 2005 et condamné à 5 ans de réclusion en exil.
Le déplacement et la dispersion des prisonniers politiques dans diverses prisons représentent une nouvelle méthode du régime des mollahs pour exercer des pressions et des tortures psychologiques. Les prisonniers politiques de la prison de Gohardacht sont maintenus en isolement dans la section des criminels dangereux et sont constamment menacés de coups et de mort.
Sohrab Soleymani, directeur des prisons du régime à Téhéran a cité la prison de Gohardacht comme un lieu d'exil pour les prisonniers.
Des informations similaires ont été reçues sur les conditions cruelles qui sévissent dans les prisons d'Ispahan et de Birjand et les pressions exercées sur les prisonniers politiques Moudjahidine.
L'OMPI, appel le Secrétaire Général, le Haut Commissaire des Droits de l'homme des Nations Unis et toutes les organisations de défense des droits de l'homme à condamner l'exil, la torture et la pression contre les prisonniers politiques en demandant l’envoi d’une commission d’enquête internationale sur la situation dans les prisons politiques.