Cela s'est passé dimanche, devant un grand magasin de la place Haft Tir (ancienne place Reza'i) de la capitale.
Les agents de police ont poussé l'inquisition jusqu'à interroger les clientes sur les raisons qui les avaient poussées à acheter des sous-vêtements jugés immoraux.
Ce nouveau train de mesures a été lancé en avril dernier avec un plan visant à « augmenter la sécurité publique », prenant particulièrement pour cible les infractions au code vestimentaire.
La durée et la sévérité des mesures de répression sont sans précédent sous le régime des mollahs ces dernières années. Les véhicules de la police sont toujours bien en vue sur les places principales de Téhéran pour surveiller les passantes.
Les femmes considérées en infraction avec le code sont envoyée dans une maison d'arrêt morale pour y signer une déclaration de ne plus répéter l'infraction et doivent attendre que des membres de leur famille leur apportent des vêtements correspondant au code.