MAE, 6 octobre – L’ambassadeur d’Iran en France a été convoqué le 6 octobre par le ministère des Affaires étrangères et européennes, au titre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
Cette convocation faisait suite au refus persistant des autorités iraniennes d’accorder l’entretien sollicité par l’ambassadeur de France en Iran, en sa qualité de présidence de l’Union européenne en Iran, pour effectuer une démarche à Téhéran sur les droits de l’homme.
Nous tenions, en tant que présidence de l’Union européenne, à exprimer la préoccupation unanime des Etats membres à l’égard de la dégradation de la situation des droits de l’homme en Iran.
Nous avons particulièrement insisté sur les condamnations à mort de personnes mineures au moment des faits ayant motivé leur condamnation, sur les discriminations dont font l’objet les minorités religieuses et ethniques, sur la répression accrue des étudiants, sur le harcèlement judiciaire des féministes signataires de la « campagne d’un million de signatures » et sur les pressions contre les acteurs de la société civile et les syndicats. Dans tous ces domaines, nous appelons la République islamique d’Iran à respecter les engagements internationaux qu’elle a contractés.
Cette convocation a aussi permis de marquer dans les termes les plus vifs la condamnation par l’Union européenne de la présentation, à l’occasion de la "journée de Jérusalem" organisée à Téhéran le 26 septembre, d’un recueil de caricatures sur l’Holocauste, qui s’est accompagnée de la publication d’un communiqué officiel appelant à la disparition d’Israël.