CSDHI- L'Iran a refusé mercredi de coopérer avec des rapporteurs spéciaux de l'ONU désireux d'enquêter dans le pays sur les violations des droits de l'homme, notamment sur les allégations de torture, comme l'ont demandé les pays occidentaux qui dénoncent la répression de l'opposition.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé mercredi le rapport concernant le débat qu'il a tenu lundi à Genève sur l'Iran au cours duquel plus d'une centaine de recommandations ont été présentées aux autorités de Téhéran.
Les autorités iraniennes, tout en assurant qu'elles vont examiner la possibilité de "répondre positivement aux demandes de visites présentées par des rapporteurs spéciaux de l'ONU", ont pourtant signifié clairement que les recommandations de "coopération avec les rapporteurs spéciaux, tels que celui sur la torture", ne "bénéficiaient pas de leur soutien".
Téhéran a rejeté plus largement la demande présentée par le Royaume-Uni d'accepter la visite "de tous les porteurs de mandats spéciaux" qui n'ont pu se rendre en Iran depuis 2005, date de l'accession de Mahmoud Ahmadinejad à la tête de l'Etat, pas plus que celle du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon afin qu'il "puisse enquêter sur la violence qui a suivi l'élection" présidentielle contestée de juin 2009.
Les pays occidentaux ont dénoncé lundi dernier devant le Conseil des droits de l'homme la "répression sanglante" contre les opposants du régime de Téhéran, soumis pour la première fois à la procédure de l'examen périodique universel (EPU).
Avec AFP