CSDHI – Dès le premier jour, les mollahs ont imposé un État totalitaire dissimulé sous le vernis de la religion. Le tranchant de ce régime oppressif a visé les femmes iraniennes, qui ont une histoire séculaire de lutte contre la dictature, remontant à l’époque du boycott du tabac en 1890.
Les Iraniennes privées du droit de choisir leur vêtement
Il n’a pas fallu longtemps au régime pour instituer des lois misogynes et discriminatoires à l’encontre des Iraniennes. Les autorités iraniennes les ont privées de leurs droits les plus rudimentaires, notamment du droit de choisir leur tenue vestimentaire.
Khomeini, le fondateur du régime, n’a pas tardé à mobiliser plusieurs types de forces répressives pour veiller à ce que ses lois misogynes soient appliquées et que les femmes soient finalement contraintes de porter le hijab obligatoire, sous peine de sanctions.
Il a mis en place des unités de contrôle des Iraniennes dans les écoles, les universités et les bureaux publics et privés. Ila créé les forces paramilitaires Bassidj en tant qu’agents chargés de faire appliquer les lois discriminatoires.
Un budget énorme visant à financer des institutions chargées de réprimer les droits des Iraniennes
Au cours des 43 dernières années, le régime a travaillé sans relâche pour diffuser ces lois misogynes sous diverses formes. Il a alloué un budget énorme à différentes institutions pour contrôler les femmes et réprimer leurs droits. Il les a ainsi privé d’opportunités dans les sphères économiques et politiques.
Le dénominateur commun de ces lois barbares contre les femmes est la tentative de les forcer à croire qu’elles sont inférieures aux hommes et qu’elles devraient avoir moins d’attentes et se contenter d’un statut de second plan dans la société.
La pratique des sports par les femmes en Iran est fortement restreinte
Le régime a restreint, voire empêché, la pratique des sports par les Iraniennes. En outre, les autres activités de plein air ont toujours été confrontées à de nombreuses limitations et obstacles. En politisant le sport féminin et en en faisant une question de sécurité nationale, les mollahs ont cherché à priver les femmes d’un exercice physique sain. Les lois du régime sont même allées jusqu’à rendre la pratique du vélo ou de la moto illégale pour les femmes. Le 13 février, Hossein Rahimi, le commandant des forces de sécurité de l’État du Grand Téhéran, expliquant le plan de la police concernant les motocyclistes, a souligné que les femmes ne sont pas autorisées à conduire des motocyclettes puisqu’elles n’ont pas de permis.
Rien dans la loi du régime n’interdit aux Iraniennes de conduire des bicyclettes ou des motocyclettes. Toutefois, les mollahs ont fait respecter cette interdiction et empêché les femmes d’utiliser des bicyclettes dans les lieux publics.
Cette interdiction ne s’étend étonnamment pas à la conduite d’une voiture, d’un bus ou d’un camion. Il n’y a pas de discrimination sexuelle pour ces types de véhicules, les femmes peuvent donc devenir conductrices de camions. Toutefois, elles ne sont pas autorisées à conduire des motos. Selon les responsables du régime, la raison en est que le corps des femmes, bien qu’il couvre leur tête de la tête aux pieds, est « trop visible » et « irritant » lorsqu’elles font du vélo. La même interdiction s’applique à l’équitation.
En ce qui concerne les opportunités éducatives et professionnelles, les Iraniennes n’ont pas le droit de divorcer pour devenir juge ou président. Elles n’ont pas non plus le droit de choisir de nombreuses disciplines universitaires.
Source : INU