Selon les rapports reçu par des activistes des droits de l’homme et de la démocratie en Iran, l’un des prisonniers détenu à la section pénitentiaire 4 de la prison Gohardacht à Karaj s’est suicidé afin de se débarrasser des conditions moyenâgeuses de la prison et du traitement inhumain qu’il subissait.
Le prisonnier Hamid Reza Biabani, 38 ans, a passé presque 14 années à la prison de Gohardacht dans l’incertitude. Ce prisonnier sans défense, s’est suicidé le dimanche 14 Mars pour se débarrasser des conditions moyenâgeuses et sauvages de la prison et du traitement inhumain qu’il subissait. Il a été transféré par les autres prisonniers à la santé publique de la prison mais n’a pu être sauvé.
Au fond de chaque salle de la prison de Gohardacht, il y a un endroit appelé Hosseinieh. Cet endroit est l’un des plus pires endroits dans chaque quartier de la prison et les prisonniers sont blottis dans cet endroit en un nombre plusieurs fois sa capacité. Dans le Hosseinieh, les prisonniers dorment tassé les uns contre les autre sur le côté et ils n’ont même pas la possibilité de changer leurs positions. Sur ces sites, d’horribles vermines pullulent. Les prisonniers qui sont faibles physiquement sont violés régulièrement par des prisonniers de droit commun forcenés. Des narcotiques sont donnés par les agents de la prison aux bandes mafieuses et ils sont vendus aux détenus. Les prisonniers soumis aux énormes pressions physiques et mentales se réfugient vers la drogue pour oublier momentanément les conditions inhumaines de la prison.