Selon des informations des Militants des droits de l’homme et de la démocratie en Iran datées du 18 octobre, les services de renseignement ont menacé la famille d’un prisonnier politique.
Le 16 octobre, Mohebi, un interrogateur des services de renseignement, a convoqué M. et Mme Saran pour les menacer d’arrêter leur second fils Bahador, s’ils continuaient de suivre la situation de Babak, leur premier fils emprisonné.
Babak est en isolement cellulaire à la section 209 d’Evine où il a été soumis à la torture physique et mentale durant les huit jours qui ont précédé cette convocation …
Après ces menaces, dans l’après-midi du 16 octobre, Babak Saran a été autorisé à passer un appel téléphonique de deux minutes. L’interrogateur était à côté pour lui dicter ses paroles. Babak avait une voix faible et entendait très mal ce qui montrait qu’il était soumis à la torture. Babak a dit que son procès aurait lieu la semaine suivante.
Le père de Babak Saran était Amir-Hossein Heshmat Saran qui a été tué par empoisonnement [sur ordre des autorités] il y a quatre ans, après des années de prison, d’isolement cellulaire, de torture, et d’absence de soins médicaux dans la prison de Gohardacht en banlieue de Téhéran.