CSDHI – Quelles sont ses crimes ? Selon Amnesty International, ils se résument ainsi : « propagande contre le système » et « outrage à l’égard des membres du parlement en raison des images ».
En août, elle a été arrêtée et finalement enfermée dans la prison de Gharchak. Elle a été libérée plus tard, mais a été de nouveau arrêtée après avoir posté une vidéo en ligne qui décrit des coups des gardiens de prison. Depuis janvier, elle a été placée en isolement dans la prison d’Evine de Téhéran. En février, elle a dû être hospitalisée après avoir fait trois semaines de grève de la faim et a subi une crise cardiaque.
Farghadani est juste l’une des nombreux dessinateurs du monde entier qui ont dû faire face à des problèmes juridiques pour avoir critiqué ou s’être moqué des politiciens.