CSDHI, le 9 janvier 2016 – Maryam Akbari Monfared a été conduite chez un médecin pour pouvoir bénéficier de soins : elle souffre d’une maladie thyroïdienne et d’un problème à l’œil.
Alors que l’article 134 du code pénal islamique en Iran se réfère à des cas comme le sien, les responsables judiciaires et de la sécurité ont empêché la mise en œuvre de ce code pour cette prisonnier politique. En outre, selon son mari, elle est admissible à recevoir une amnistie conditionnelle, néanmoins les fonctionnaires de l’Etat s’opposent à cette décision.
Deux de ses frères ont été exécutés par les tribunaux de la « révolution » en Iran en 1981 et 1984, accusés d’être en contact et d’appartenir à l’organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran. Son plus jeune frère et sa sœur ont été exécutés au cours de l’été 1988 lors du massacre des prisonniers politiques en Iran. Akbari Mondfared avait écrit une lettre à Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme en Iran, déclarant que le juge Salavati lui avait dit : « Vous payez le prix de votre sœur et les actions de votre frère ». Source : Hrana