CSDHI – La confirmation de la condamnation à la lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani a suscité l’indignation et la condamnation internationale après la mise en scène télévisée des aveux forcés de cette prisonnière.
Malheureusement il ne s’agit pas d’un cas isolé. Dresser des potences et creuser des fosses à lapidation à travers l’Iran pour aviver le climat de terreur, traduit l’impuissance d’un régime aux abois face à la montée des protestations populaire
Mais surtout, ces derniers jours, le régime des mollahs a condamné à mort et confirmé la peine de mort de plusieurs prisonniers politiques, dont certains avaient déjà été détenus dans les 1980 pour leur soutien aux Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), la principale opposition démocratique au régime, ou qui ont des parents au camp d’Achraf, ou qui ont manifesté contre la dictature.
Le cas le plus récent est celle de Mme Farah Vazehan qui est la première femme condamnée à mort pour participation aux manifestations de l’an dernier en Iran. Mme Vazehan est également accusé de liens avec le camp d’Achraf de la Résistance.
Selon Amnesty International plusieurs autres prisonniers politiques risquent des exécutions imminentes. Il s’agit de M. Ja'far Kazemi, Mohammad Ali Haj Aghaei, Ali Saremi, Abdolreza Ghanbari, Ahmad Daneshpour Moghaddam et Mohsen Daneshpour Moghaddam et Javad Lari accusés de liens avec l’OMPI et le camp d’Achraf.
Nous appelons l’ensemble des organisations internationales et tous les défenseurs des droits humains à condamner ces crimes et à agir pour sauver ces prisonniers, notamment en manifestant.
Le Samedi 28 août à 18h à Paris
Rassemblement sur la place du Trocadéro
Intervention et marche de contestation
Comité de Soutien aux droits de l'Homme en Iran