CSDHI – Le dernier accord entre le Gouvernement de l’Iran et de négociations de six nations sur la limitation de la portée du programme nucléaire du pays du Golfe a ouvert la porte à une discussion sur la situation des droits humains iraniens, selon un expert indépendant des Nations Unies.
« La paix, le développement et les droits humains sont profondément liés », a déclaré le Rapporteur spécial de l’ONU, Ahmed Shaheed, qui est mandaté par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour surveiller et faire rapport sur la situation en Iran, dans un communiqué de presse publié le 15 juillet.
M. Shaheed a longtemps exprimé son inquiétude à propos de l’impact des sanctions économiques sur la situation des droits de l’homme en Iran dans les différents rapports présentés à l’Assemblée générale des Nations Unies et au Conseil des droits de l’homme.
En même temps, le Rapporteur spécial a exhorté le gouvernement iranien à ne ménager aucun effort en prenant en considération les préoccupations de longue date des droits de l’homme soulevées à maintes reprises par les Nations Unies, y compris l’augmentation alarmante du nombre d’exécutions au cours de la dernière année, l’augmentation des restrictions sur la liberté d’expression et de manifestations pacifiques, les droits des femmes, la discrimination contre les minorités religieuses et ethniques, et la poursuite continue dont sont victimes les journalistes, les avocats et les défenseurs des droits de l’homme.
Plus récemment, M. Shaheed a exprimé sa préoccupation à propos de l’arrestation, la détention et le procès de Jason Rezaian, un journaliste du Washington Post, et de son épouse, Yeganeh Salehi, une correspondante du « The National », le journal des Emirats arabes unis.
Des experts indépendants ou rapporteurs spéciaux comme M. Shaheed sont nommés par le Conseil des droits basé à Genève pour examiner et faire un rapport sur la situation d’un pays ou sur le thème spécifique des droits humains. Les postes sont honoraires et les experts ne sont pas des employés de l’ONU, ils ne sont pas payés pour leur travail.
Source : les Nations Unies – 15 juillet 2015