Hassan Hekmat Demir, membre de l'organisation kurde Pejak opposée au régime iranien, a été pendu. Le journal kurde Asso qui rapporte la nouvelle le 8 janvier, précise qu'il avait été blessé au moment de son arrestation et que ses blessures étaient si graves qu'il avait perdu l'usage de sa jambe en prison. Malgré l'intervention des organisations de défense des droits de l'homme, le régime des mollahs ne l'a pas épargné, ajoute le journal.
Ce n'est que plusieurs jours après sa mise à mort et à causes des demandes répétées de ses proches sur son état de santé, que le régime a reconnu sa pendaison, mais il refuse toujours de rendre le corps.
Les traces de sang sur la chemise montre qu'il a été poignardé avant d'être pendu. Cela se fait assez couramment sous le régime des mollahs qui a pour usage de condamner plusieurs fois à mort. On a ainsi des victimes condamnées à être poignardées puis pendues, ou à être pendues trois fois, la troisième étant la définitive, ou encore comme récemment à être jetées dans un précipice et si elles en réchappent elles seront pendues.
Tout est prévu dans le code pénal pour faire souffrir le plus possible et le plus longtemps possible.