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Iran : Flambée d’exécutions prononcées par les « tribunaux de la corruption » iraniens

20 décembre 2018
in Exécutions
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rohani tribunaux de la corruption iran
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rohani tribunaux de la corruption iranThe Washington Times – Par Dan Boylan, lundi 17 décembre 2018 – Le gouvernement iranien au bord de la crise, a de plus en plus recours à la peine la plus sévère – l’exécution – alors qu’il tente de réduire une vague de délits financiers dans un contexte de récession économique alimenté en partie par de lourdes sanctions américaines, selon des militants et des groupes de défense des droits humains.

Les « tribunaux de la corruption » nouvellement formés ont supervisé des exécutions très médiatisées, notamment la pendaison d’un trafiquant notoire que la police de Téhéran a qualifié de « sultan de la monnaie » et de son complice présumé. Vahid Mazloumin et Mohammad Ismail Ghasemi ont été mis à mort le mois dernier après leur condamnation pour avoir manipulé le prix de l’or et pour « propagation de la corruption ».

Les autorités iraniennes insistent sur le fait que des mesures s’imposent pour contrôler une vague d’activité sur le marché noir qui s’est développée malgré les troubles économiques de la république islamique. La récession a été accélérée par la réimposition par l’administration Trump d’un embargo quasi total sur l’Iran après le retrait de Washington, cette année, de l’accord sur le nucléaire de 2015.

Mais les principaux militants des droits humains considèrent la lutte contre la corruption avec un profond scepticisme. Ils rejettent la procédure judiciaire comme n’étant plus que des « tribunaux bidons » qui violent le droit international.

« Il s’agit d’un effort pour empêcher les Iraniens de voir à quel point ils sont plus pauvres maintenant qu’il y a un an », a déclaré Shirin Nariman, porte-parole de l’Organisation des communautés irano-américaines.

Mme Nariman, emprisonnée en Iran à l’âge de 17 ans, a déclaré au Washington Times que les procédures anti-corruption sont le fait d’un régime désespéré poursuivant des suspects de bas niveau et souvent innocents afin qu’ils puissent montrer aux iraniens ordinaires que quelque chose est fait en ces temps de difficultés économiques croissantes et d’isolement.

Le rythme effréné de la peine de mort, elle et d’autres militants influents le disent, est un signe que le programme de pressions économiques du gouvernement Trump porte ses fruits.

Dans la ligne de mire
Les informations faisant état d’une corruption croissante et de perturbations économiques ont mis les principales autorités iraniennes et institutions dans la ligne de mire.

La Banque centrale d’Iran a une longue tradition d’activités criminelles. En 2012, les responsables de l’administration Obama l’ont sanctionné pour avoir tenté d’éviter les sanctions mondiales frappant l’Iran avant la signature de l’accord sur le nucléaire de 2015.

Une grande partie de l’incompétence, disent les analystes, concerne le gouverneur de la banque centrale, Valiollah Seif, qui a été limogé en juillet après cinq ans passés à sa tête. Les critiques ont reproché à M. Seif, sa mauvaise gestion de la politique monétaire iranienne, notamment en ne prévoyant pas que Washington se retirerait de l’accord sur le nucléaire.

En mai, des responsables du département du Trésor ont également sanctionné M. Seif pour avoir blanchi de l’argent au profit d’une milice libanaise agissant pour le compte du Hezbollah, et de la Force Qods, et de la Force Qods, l’unité des forces spéciales des pasdarans. Washington a désigné le Hezbollah et la Force Qods comme des organisations terroristes.

A l’époque, le secrétaire au Trésor, Steven T. Mnuchin, avait déclaré qu’il était « consternant, mais pas surprenant, que le plus haut responsable bancaire de l’Iran conspire » avec le Hezbollah et la Force Qods et que de telles activités discréditent « toute crédibilité que M. Seif pourrait revendiquer en protégeant l’intégrité de l’institution en tant que gouverneur de banque centrale ».

Après son licenciement, M. Seif a brièvement servi de conseiller au président Hassan Rohani, mais il est depuis condamné à une interdiction à vie d’exercer une fonction publique en Iran.

Les économistes attribuent sa politique erronée à l’accélération de l’effondrement financier de l’Iran, en particulier ses efforts pour mettre fin à la fuite des capitaux avant l’application des sanctions américaines. Avec cette décision, la banque centrale a relevé le plafond de 11 500 dollars sur la quantité d’argent étrangers et d’or que les iraniens pourraient apporter au pays.

La ruine qui en a résulté a injecté une monnaie forte dans le pays – au moment même où Washington a sanctionné les achats iraniens d’US dollars et le commerce de l’or – et ont créé les conditions d’une explosion des activités sur le marché noir qui a bouleversé les prix des biens essentiels, y compris les médicaments et la nourriture.

En août, les troubles ont dégénéré en manifestations de colère face à la montée du chômage et à la flambée des prix, entrainant certaines prédictions selon lesquelles la République islamique pourrait s’effondrer. La valeur de la monnaie nationale, le rial, est tombée à un niveau record.

Le même mois, le ministre du travail, Ali Rabiei, avait été limogé par le Parlement, qui avait prédit que le pays perdrait 1 million d’emplois à cause des sanctions imposées par les États-Unis. Pour lutter contre les marchés noirs, le Guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a créé les tribunaux anti-corruption.

Les tribunaux bidons

Selon le groupe de défense des droits humains basé à Londres, Amnesty International, l’Iran affiche l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde, ainsi qu’un long bilan en matière d’assassinats d’anciens responsables et de personnalités du monde des affaires reconnus coupables de corruption. Le régime a organisé au moins 31 exécutions publiques l’année dernière.

« Avec ces exécutions odieuses, les autorités iraniennes ont violé le droit international de manière flagrante », a déclaré Philip Luther, directeur de la recherche chez Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

« Ces hommes ont été reconnus coupables à l’issue d’un procès manifestement inéquitable qui a été retransmis à la télévision officielle », a-t-il déclaré.

Il a fait remarquer que les conventions juridiques internationales interdisaient la peine de mort pour des crimes non létaux.

Les tribunaux anti-corruption ont accéléré le processus, disent les activistes. Les derniers chiffres font état d’au moins sept nouvelles condamnations à mort, dont de nombreux procès retransmis en direct à la télévision nationale. Les critiques disent que les procédures manquent d’application régulière de la loi et comportent des décisions rapides qui sont souvent basées sur des aveux extorqués sous la contrainte.

Certains citent l’affaire du « Sultan de la monnaie » comme un exemple flagrant d’injustice.

M. Mazloumin et M. Ghasemi, ont déclaré des militants, ont été exécutés non pas pour avoir enfreint la loi, mais pour avoir violé les opérations du marché de l’or des pasdarans. Ces derniers se considèrent comme les défenseurs de la révolution islamique de 1979, mais ils ont également créé leur propre empire commercial qui comprend des services d’ingénierie, de construction et d’exploitation du pétrole et du gaz.

« Ces personnes n’ont rien fait de mal », a déclaré Mme Nariman. « Ils ont acheté de l’or bon marché et l’ont vendu plus cher ».
Le Centre pour les droits de l’homme en Iran basé à New York, qui suit les poursuites, a exigé un arrêt immédiat des procédures judiciaires et une révision de toutes les peines prononcées à ce jour.

« La communauté internationale doit déclarer qu’elle condamne avec force ces tribunaux bidons et les exécutions qui sont effectuées sur leur ordre », a déclaré Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Centre pour les droits de l’homme en Iran.

Après le procès du 14 novembre, MM. Mazloumin et Ghassem ont de nouveau nié avoir négocié de l’or à tort, mais ils ont quand même été pendus à l’aube.

 

 

Tags: exécutions en Iranexécutions en iranpeine de mort en iranpeine de mort en Iran
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