A la suite de la campagne de la Résistance iranienne dénonçant les exécutions massives en Iran et l'indignation générale qu'elles ont soulevée dans le monde, le chef du judiciaire iranien a préféré, non pas de renoncer à la peine de mort, mais de ne plus l'étaler en public, ni sur les écrans.
Pour un temps en fait, et jusqu'au moment où ils auront à nouveau besoin d'attiser le climat de peur face au mécontentement qui gronde en Iran.
"Chahroudi, le chef du judiciaire, a ordonné dans une circulaire qu'il fallait suspendre les exécutions en public. Elle ne doivent être autorisées que par le chef du judiciaire et sur la base d'une nécessité sociale", a raporté Irna le 31 janvier. La "nécessité sociale" signifiant un regain de répression.