Le régime des mollahs a pendu un prisonnier sans donner son identité, dans la ville centrale de Yazd, a rapporté le quotidien officiel Emrouz le 9 février. Il avait été prévu de le pendre en public, mais il a été pendu en prison, pour respecter l'ordre du pouvoir judiciaire de ne plus exécuter en public.
Le 31 janvier, le chef de pouvoir judiciaire des mollahs, Mahmoud Hachemi Chahroudi, avait ordonné que les peines de mort se fassent en prison et non plus en public. C'est une nouvelle tactique du régime pour mener d'autres crimes atroces comme amputer ou arracher les yeux à huis clos.
Les autorités judiciaires en Iran reconnaissent que la décision d'interrompre les exécutions publiques a été prise dans la crainte des répercussions défavorables dans la population et parce que le régime a échoué à réprimer l'opposition.
"Nous avons vu à plusieurs reprises que le peuple a exprimé de la sympathie avec le condamné qui allait être pendu en public. Le peuple a même montré son dégoût des exécutions", a dit le vice-procureur de Téhéran, selon le quotidien Javan du 31 janvier.
"On peut exécuter en prison à moindre prix", a-t-il ajouté sans sourciller.