CSDHI – Le régime iranien a exécuté au moins quatre prisonniers depuis le début du mois d’avril dans les prisons de Gorgan, Adelabad et Dastgerd.
Le lundi 15 avril 2019, un prisonnier qui s’appelait Abdal Zahedani (Ghanbarzehi) a été exécuté sur la base d’accusations liées à la drogue dans la prison de Dastgerd à Isfahan, dans le centre de l’Iran.
Le jeudi 11 avril 2019, le régime iranien a exécuté deux prisonniers dans la prison d’Adelabad à Chiraz, dans le centre-sud de l’Iran.
Les victimes, Taha Shirdokht et Kazem Minayi, ont été reconnues coupables de meurtre et d’infractions liées à la drogue.
Ils ont été transférés en isolement avec quatre autres prisonniers condamnés à mort, le 7 avril.
Quelques jours avant le 7 avril 2019, un prisonnier du nom de Davoud Mohebzadeh, âgé de 36 ans, avait été pendu dans la prison centrale de Gorgan, dans le nord de l’Iran. Il avait été transféré en isolement, le 6 avril. Aucune information n’est disponible sur le sort de quatre autres prisonniers.
L’Iran fait toujours partie des cinq premiers bourreaux du monde, malgré une baisse générale du nombre de condamnations à mort, selon un nouveau rapport d’Amnesty International.
Le régime iranien affiche un bilan lamentable d’au moins 286 exécutions en 2018, y compris l’exécution de 10 prisonniers politiques, de quatre femmes et de sept personnes condamnées à mort pour des infractions commises au cours de leur enfance.
Les chiffres réels sont certainement beaucoup plus élevés, car le recours à la peine capitale en Iran est souvent entouré de secret.
Source : Les droits de l’homme en Iran