samedi, août 20, 2022
pas de résultat
Voir tous les résultats
CSDHI
  • Accueil
  • Actualités
    • Exécutions
    • Prisonniers politiques
    • Répression
  • Campagne
  • Mouvement Pour La Justice
  • Publications
  • Vidéos
  • Qui sommes-nous?
  • Contactez-Nous
  • Accueil
  • Actualités
    • Exécutions
    • Prisonniers politiques
    • Répression
  • Campagne
  • Mouvement Pour La Justice
  • Publications
  • Vidéos
  • Qui sommes-nous?
  • Contactez-Nous
pas de résultat
Voir tous les résultats
CSDHI
pas de résultat
Voir tous les résultats
Accueil CSDHI-Actualités Exécutions

Iran : L’exécution d’un jeune homme est un « acte de vengeance cruel »

23 avril 2020
in Exécutions
0
Shayan Saeedpour iran
Share on FacebookShare on Twitter

Shayan Saeedpour iranAmnesty International – L’exécution de Shayan Saeedpour le 21 avril 2020 en Iran, pour un crime commis alors qu’il était mineur, démontre une nouvelle fois le mépris total des autorités iraniennes pour le droit à la vie, a déclaré Amnesty International.

Le 21 avril au matin, les autorités iraniennes ont exécuté Shayan Saeedpour, 21 ans, à la prison centrale de Saqqez, dans la province du Kurdistan. Un tribunal pénal de la province du Kurdistan l’avait condamné à mort en octobre 2018 après l’avoir déclaré coupable de meurtre. Cette déclaration de culpabilité était liée au meurtre d’un homme poignardé lors d’une bagarre en août 2015. Shayan Saeedpour avait 17 ans à l’époque.

« L’exécution de Shayan Saeedpour est un acte de vengeance cruel », a déclaré Diana Eltahawy, directrice adjointe d’Amnesty International pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient.

« Le recours à la peine de mort contre Shayan Saeedpour, un jeune homme qui avait de lourds antécédents de troubles psychologiques, était illégal. En procédant à cette exécution malgré l’opposition internationale, les autorités iraniennes ont une nouvelle fois bafoué la justice pour mineurs. »

« La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit et son utilisation contre des personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits pour lesquels elles sont condamnées bafoue le droit international. Notre rapport annuel sur la peine de mort démontre que l’Iran fait partie d’une minorité de pays dans le monde qui continue d’avoir recours à ce châtiment contre des personnes entrant dans cette catégorie. Cette pratique est odieuse et doit cesser. »

Amnesty International a publié le 21 avril 2020 son rapport annuel sur la peine de mort, qui démontre que, bien que le nombre total d’exécutions ait diminué, l’Iran reste le deuxième pays procédant au plus grand nombre d’exécutions, après la Chine.

Une fuite de prison et une exécution à titre de représailles

Shayan Saeedpour faisait partie des dizaines détenus qui s’étaient échappés de la prison centrale de Saqqez à la fin du mois de mars lors de manifestations et d’émeutes liées à l’absence de réaction des autorités face à la crainte de la propagation du COVID-19 dans les prisons. Il avait été de nouveau arrêté le 3 avril. Amnesty International pense que son exécution pourrait avoir été menée à titre de représailles des autorités locales, afin de dissuader d’autres détenus d’essayer de s’enfuir également.

D’après les informations dont dispose Amnesty International, le procureur général de Saqqez avait demandé son exécution à plusieurs reprises ces derniers jours et avait même demandé à la famille de la victime de ne pas pardonner Shayan Saeedpour. Au titre de la loi iranienne, les proches d’une victime de meurtre peuvent accorder un pardon à la personne condamnée, en échange du « prix du sang ». L’application des peines relève du ministère public.

Complément d’information

Shayan Saeedpour avait des antécédents de troubles mentaux et on lui avait diagnostiqué des troubles du contrôle des impulsions. Amnesty International croit savoir que, malgré le jeune âge de Shayan Saeedpour, l’Organisation iranienne de médecine légale avait déclaré dans un document remis au tribunal lors du procès qu’il avait atteint la « maturité psychologique » au moment du crime et qu’il « était capable de distinguer le bien du mal ».

La famille de Shayan Saeedpour et son avocat avaient contesté cette évaluation, affirmant qu’il n’était pas psychologiquement mature au moment du crime. Son avocat avait également soulevé des inquiétudes quant au fait que le tribunal n’avait pas tenu compte du diagnostic de troubles du contrôle des impulsions.

Des mineurs délinquants dans le quartier des condamnés à mort

L’Iran est l’un des derniers pays au monde à continuer d’avoir recours à la peine de mort contre des personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. En 2019, Amnesty International a recensé l’exécution de quatre personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits pour lesquels elles avaient été condamnées en Iran. Leurs noms étaient Amin Sedaghat, Mehdi Sohrabifar, Amir Ali Shadabi et Touraj Aziz (Azizdeh) Ghassemi.

Amnesty International est préoccupée par le fait que 90 autres mineurs délinquants au moins se trouvent sous le coup d’une condamnation à mort en Iran. L’organisation s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception, car elle constitue une violation du droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Tags: executionexécution jeune homme
ShareTweetShareSend
Post précédent

L’Iran reste le deuxième bourreau le plus prolifique du monde

Prochain Article

La responsable des droits humains de l’ONU condamne l’exécution d’enfants condamnés par l’Iran

Prochain Article
Michelle Bachelet exécution mineurs iran

La responsable des droits humains de l'ONU condamne l'exécution d'enfants condamnés par l’Iran

Restez en contact avec nous

  • à la mode
  • Commentaires
  • Derniers
crime d'honneur iran csdhi

Crime d’honneur : Un homme décapite sa jeune épouse

06 mars 2022
filles-meres-iran-csdhi

Iran : 1 500 bébés nés de filles-mères âgées de 10 à 14 ans en une année

14 avril 2022
femmes exécutées en iran csdhi

Iran : 17 femmes exécutées en 2021 dont 2 pendues par leurs propres enfants

09 mars 2022
mariage-enfants-mères iran csdhi

En 6 mois, 791 bébés nés d’enfants-mères âgées de 10 à 14 ans

18 octobre 2021
saeed zeinali 1 1 1

Iran : Un homme de 70 ans condamné à la flagellation pour avoir exigé des informations sur la disparition de son fils

Image

Journée mondiale des Droits de I’Homme

800 personnes sont encore détenues à Téhéran

Deux dirigeants d’un syndicat enseignant arrêtés en Iran

executions-iran-csdhi

Prison de Yazd : Cinq exécutions, dont quatre Baloutches

19 août 2022
Mehran-Gharabaghi-iran-csdhi

La vie de Mehran Gharabaghi est en danger à la prison d’Ahwaz

19 août 2022
Hashem-Khastar-iran-csdhi

Hashem Khastar : Les responsables du régime iranien se préparent à la révolution du peuple

19 août 2022
confiscation-proprietes-bahaies-iran-csdhi

Une ordonnance judiciaire autorise la confiscation de propriétés bahaïes

19 août 2022

Nouvelles récentes

executions-iran-csdhi

Prison de Yazd : Cinq exécutions, dont quatre Baloutches

19 août 2022
Mehran-Gharabaghi-iran-csdhi

La vie de Mehran Gharabaghi est en danger à la prison d’Ahwaz

19 août 2022
Hashem-Khastar-iran-csdhi

Hashem Khastar : Les responsables du régime iranien se préparent à la révolution du peuple

19 août 2022
confiscation-proprietes-bahaies-iran-csdhi

Une ordonnance judiciaire autorise la confiscation de propriétés bahaïes

19 août 2022
  • Accueil
  • Contactez-Nous
  • Qui sommes-nous?
  • CSDHI-Actualités
  • CSDHI-Campagnes

© 2021 Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran- Tous droits réservés

pas de résultat
Voir tous les résultats

© 2021 Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran- Tous droits réservés

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist