CSDHI – Durant l’été 1988, le régime iranien a exécuté sommairement et extrajudiciairement des dizaines de milliers de prisonniers politiques en Iran, le massacre de 1988.
Les unités de la Résistance iranienne, qui est un réseau interne de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), ont organisé diverses activités dans tout l’Iran la semaine dernière pour marquer l’anniversaire du massacre des 30 000 prisonniers politiques iraniens en 1988.
Ce crime contre l’humanité, sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, a été ordonné par le fondateur du régime, Ruhollah Khomeini, après que le MEK l’ait humilié en le forçant à accepter la paix dans la guerre Iran-Irak. Il voulait éradiquer complètement le MEK, c’est pourquoi la majorité des victimes du massacre étaient membres du MEK. Ce crime reste impuni, même si plus de 60 membres actuels du régime ont été impliqués.
Entre le 29 et le 31 juillet, des membres des unités de résistance ont graffité des lieux publics à Ahwaz, Bushehr, Dezful, Karaj, Khorramabad, Kermanshah, Ilam, Iranshahr, Ispahan, Mashhad, Qom, Rudsar, Rasht, Semnan, Shiraz, Téhéran et Zanjan. Ils ont affiché des messages manuscrits en souvenir des victimes du massacre et ils ont demandé que les responsables soient traduits en justice, notamment :
« Le massacre de 1988, le plus grand crime contre l’humanité impuni »
« Le sang sacré de ces martyrs de 1988 donne naissance à des jeunes rebelles motivés qui s’en inspirent »
« À bas le principe de la règle du Guide suprême »
« Le sang des martyrs du massacre de 1988 donne lieu à des soulèvements en Iran »
« Nous avons demandé que les cerveaux et les auteurs du massacre de 1988, ce grand crime contre l’humanité, soient poursuivis. »
« Nous ne pardonnerons ni n’oublierons le massacre des prisonniers politiques de 1988 »
« Saluons Massoud Radjavi, à bas le Guide suprême Ali Khamenei »
Le 30 juillet, ces jeunes courageux ont également pris pour cible huit centres de répression à Téhéran, Mashhad, Javanrud, Zahedan, Karaj, Hormozgan et Khorramabad.
La base de la police de la moralité – une force de police chargée de la répression des femmes et d’alerter les forces de l’ordre officielles sur le « voile inapproprié » et d’autres violations ridicules des lois fondamentalistes des mollahs – a été incendiée à Téhéran. La base de la Force du Bassidj des gardiens de la révolution (des pasdarans) – un groupe terroriste paramilitaire qui est utilisé pour réprimer les protestations et les manifestations – a été brûlée à Hormozgan.
Pendant ce temps, trois centres de pillage ont été incendiés à Zahedan, dont un appartenant à Astan-e Quds, la puissante institution financière affiliée à Khamenei et supervisée par le chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raisi. A Mashhad et Karaj, deux centres fondamentalistes ont été incendiés, tandis qu’à Javanrud et Khorramabad, deux bannières du terroriste du régime iranien, aujourd’hui disparu Qassem Soleimani, qui a organisé les meurtres de membres du MEK au camp d’Ashraf, qui ont été brûlées.
Source : The Media Express