Le procureur général de Téhéran vendredi a annoncé que « trente prisonniers et voyous de la capitale seront exécutés dans la matinée du dimanche 27 juillet 2008 ». L’agence de presse officielle Mehr a cité le procureur général disant que “toute la procédure légale de ces dossiers s’est terminée au plus haut niveau et ils seront pendus ».
La présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a déclaré à propos des exécutions en Iran que le régime des mollahs essayait en vain de contenir la colère de la population et ses révoltes en usant de la répression et du meurtre afin de faire obstacle à un changement inévitable. Cependant, cette répression barbare n’empêchera pas les Iraniens et leur résistance d’apporter un changement en Iran.
Ces dernières années, a-t-elle ajouté, le régime des mollahs a exécuté des prisonniers politiques en tant que criminels de droit commun. La mise à mort de 30 prisonniers pour l’anniversaire du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 montre que le régime ne peut survivre un seul jour sans avoir recours à ces mesures.
Mme Radjavi a appelé la communauté internationale et en particulier le Secrétaire général de l’ONU, la haute commissaire aux droits de l’homme et l’ensemble des organisations de défense des droits humains d’empêcher les pendaisons de dimanche. Elle a appelé au renvoi du dossier des droits de l’homme du régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adoption de mesures contraignantes.
Mme Radjavi a ajouté que publier des communiqués de presse contre le régime des mullahs et maintenir en même temps des relations diplomatiques, politiques, sécuritaires et commerciales ne fera que l’encourager à commettre davantage de crimes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 juillet 2008