CSDHI – Dans un acte criminel, le régime des mollahs a pendu 24 prisonniers le 30 juillet à la prison de Rajai-Shahr de la ville de Karadj (banlieue de Téhéran). Les médias officiels ont rapporté ce crime ignoble six jours plus tard, le jour de l'investiture de Mahmoud Ahmadinejad.
"Jeudi dernier, 24 trafiquants internationaux de drogue ont été pendus à la prison Rajai-Shahr de Karaj", à 50 km à l'ouest de Téhéran, a déclaré le vice-procureur de Téhéran, Mahmoud Salarkia, cité par le journal Etemad. Le journal ne donne aucune précision sur l'identité ou la nationalité des personnes exécutées.
Il y a moins d'un mois, le 4 juillet, vingt personnes avaient été pendus dans cette même prison. La présidence de l'Union européenne, exercée par la Suède, avait "fermement condamné" l'exécution du 4 juillet, appelant "de nouveau les autorités iraniennes à abolir la peine de mort définitivement et à décréter, en attendant, un moratoire sur les exécutions de peines capitales".
Le 14 juillet, treize membres du groupe rebelle sunnite Joundallah (Soldats de Dieu), avaient été exécutés dans la prison de Zahedan, chef lieu de la province du Sistan-Balouchistan (sud-est). La France avait condamné ces pendaisons.
Le 2 janvier 2009, 13 personnes ont été pendues, dont une mère de deux enfants.
Les nouvelles pendaisons annoncées portent à 219 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP établi à partir d'informations diffusées par la presse locale.
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