CSDHI (Avec Reuters) – Le régime en Iran a exécuté le 31 décembre un homme qui avait été condamné pour homicide il y a 12 ans alors qu’il avait 16 ans, a déclaré un groupe de défense des droits humains occidental, s’inspirant de la condamnation du bureau des droits de l’ONU qui a déclaré que cela était interdit par le droit international.
Il n’y a pas eu de nouvelles de l’exécution dans les médias iraniens et les responsables judiciaires n’ont pas pu être joints pour faire des commentaires jeudi, le début du week-end dans le pays.
« C’est la quatrième exécution confirmée d’un délinquant juvénile en Iran en 2020. L’exécution d’enfants délinquants est catégoriquement interdite en vertu du droit international et l’Iran est tenu de respecter cette interdiction », a déclaré le bureau des droits de l’homme des Nations unies dans un communiqué.
« La Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, condamne fermement le meurtre de Mohammad Hassan Rezaiee. Nous sommes également consternés que cette exécution ait eu lieu malgré les interventions (…) auprès du gouvernement iranien sur cette question », indique le communiqué.
Amnesty International a déclaré sur Twitter que Rezaiee avait été condamné sur la base d’aveux forcés et avait passé 12 années dans le couloir de la mort.
Les personnes condamnées pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures ont été régulièrement exécutées depuis la création de la République islamique en 1979.
Selon les lois iraniennes, l’âge de la majorité est déterminé par la puberté, 15 ans pour les garçons et 9 ans pour les filles, mais un juge est censé déterminer la maturité du défendeur dans les affaires de peine capitale.