Amnesty International a appelé le régime au pouvoir en Iran à épargner un militant kurde condamné à mort, qui doit être exécuté dimanche, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres.
Habibollah Latifi, avait été condamné à la peine de mort en 2008 et sa peine avait été confirmée en appel en février 2009, avait annoncé son avocat en mars de la même année.
Il avait été reconnu "coupable de guerre contre Dieu (mohareb), avait précisé l'avocat.
M. Latifi avait été arrêté en novembre 2007 et accusé d'avoir participé à un attentat la même année contre la voiture du procureur de Sanandaj, le chef-lieu du Kurdistan, et à une attaque contre un commissariat de police.Selon son avocat, M. Latifi a reconnu être un partisan du groupe Pejak, interdit, mais il a nié toute participation à une action armée.
Selon Amnesty, l'avocat a été informé par les autorités iraniennes que l'exécution de M. Latifi était programmée dimanche 26 décembre à la prison de Sanandaj.
"Nous appelons de toute urgence les autorités iraniennes à faire preuve de clémence et à renoncer à l'éxecution imminente d'Habibollah Latifi", a déclaré Malcom Stuart, directeur régional d'Amnesty pour le Moyen-Orient.
"Il est clair que M. Latifi n'a pas bénéficié d'un procès équitable au regard des normes internationales, ce qui rend les informations concernant sa prochaine exécution d'autant plus insupportables", a-t-il souligné.