Deux jours après l’exécution de Hossein Khezri, prisonnier politique kurde à la prison d’Oroumieh, les condamnations ne cessent d’être annoncées. Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil nationale de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié l’exécution de « vaine tentative du guide suprême des mollahs Khamenei pour empêcher l’explosion de colère et de haine de la population, au Kurdistan comme dans tout le pays, qui réclame le renversement de ce régime ».
Deux jours après l’exécution de Hossein Khezri, prisonnier politique kurde à la prison d’Oroumieh, les condamnations ne cessent d’être annoncées. Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil nationale de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié l’exécution de « vaine tentative du guide suprême des mollahs Khamenei pour empêcher l’explosion de colère et de haine de la population, au Kurdistan comme dans tout le pays, qui réclame le renversement de ce régime ». Elle a présenté ses condoléances à la famille de la victime et au peuple du Kurdistan, ainsi qu’à l’ensemble du peuple iranien, et a demandé une condamnation vigoureuse de ce crime par la communauté internationale. Texte complet
Hossein Khezri a été pendu samedi 15 janvier à la prison d'Oroumieh, au Kurdistan iranien. Le dernier contact de Khezri avec sa famille a été effectué le 5 janvier à la prison centrale d’Oroumieh, suite aux protestations contre son transfert le 2 janvier de la prison d'Oroumieh vers un lieu inconnu.
Hossein Khezri a été arrêté à Kermanshah, au Kurdistan iranien, en 2008 et maintenu en détention dans des locaux appartenant au ministère du Renseignement et aux pasdaran (gardiens de la révolution) avant d'être condamné à mort par le tribunal révolutionnaire d'Oroumieh, lors d'un procès de 5 minute pour moharebeh (« guerre contre Dieu »). Accusé d'appartenance au Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), sa peine a été confirmée en août 2009.