CSDHI – Le régime iranien a condamné à mort le détenu, Peyman Nouri, pour viol. Les agents carcéraux l’ont transféré en isolement dans la prison centrale d’Ardabil, en vue de son exécution.
Le condamné à mort transféré en isolement
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights (IHR), les autorités carcérales ont transféré un condamné à mort du quartier 1 de la prison centrale d’Ardabil à l’isolement en vue de son exécution. Il s’agit de Peyman Nouri, 28 ans. La justice iranienne l’avait condamné à mort pour viol. Sa famille lui a déjà fait ses adieux lors de sa dernière visite.
« Les forces de sécurité ont arrêté Peyman Nouri avec cinq autres personnes, il y a environ cinq ans. Les agents du régime ont exécuté l’un d’entre eux. La justice a condamné les trois autres à la prison à vie. Le cinquième, Ali Nasiri, avait moins de 18 ans au moment de son arrestation. Les autorités l’ont condamné à cinq ans de prison. Puis, il y a Peyman Nouri que les mollahs sont sur le point d’exécuter ». C’est ce qu’ont déclaré des sources informées à IHR.
L’Iran est l’un des derniers pays à prononcer la peine de mort pour viol. Dans les affaires de viol, la probabilité que les accusés soient torturés pour obtenir des aveux et que la peine de mort soit prononcée sur la base de ces faux aveux est très élevée. L’Iran a accusé au moins 12 personnes pour viol en 2020, 16 en 2019 et 23 en 2018.
Un inconnu pendu pour meurtre à la prison centrale de Karaj
Les agents carcéraux ont exécuté un homme condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.
Selon le journal Iran, son exécution a eu lieu à la prison centrale de Karaj dans la matinée du 20 octobre. L’homme, dont le nom est inconnu, était condamné à la peine de qisas pour meurtre.
Le journal rapporte que les autorités judiciaires l’ont condamné à une qisas pour l’assassinat de son fiancé avec l’aide d’une autre femme.
Selon le compte-rendu annuel sur la peine de mort d’IHR, au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 étaient condamnées à des qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation. »
Aucune distinction juridique n’est faite entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran. Les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » se verront infliger la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR