CSDHI – Les autorités ont procédé à l’exécution d’une femme par pendaison le mardi 14 décembre, à l’aube. Cette femme, qui s’appelait Masoumeh Zarei, était en prison depuis sept ans pour meurtre.
On rapporte que l’un des gardiens de la prison était prêt à lui passer la corde au cou. Mais elle a attendu des heures près de la potence avant qu’un agent ne vienne de l’extérieur pour effectuer son exécution.
Cette femme recevait les coups de son mari chaque jour
Selon certaines informations, Mme Zarei était souvent battue par son mari toxicomane qui, par ailleurs, avait des relations avec d’autres femmes.
Il s’agit de la 128e femme que le régime des mollahs exécute depuis l’été 2013.
Le nombre réel d’exécutions est bien plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret, à l’abri du regard de la population. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, hormis les bourreaux eux-mêmes.
15 femmes exécutées en Iran chaque année
L’Iran détient le record mondial des exécutions, avec le plus grand nombre de citoyens exécutés par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. Une moyenne de 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année.
Les exécutions sont manifestement injustes. En effet, le système judiciaire rigide du régime cégétiste requiert automatiquement la peine capitale en cas de meurtre, sans tenir compte des circonstances.
La plupart des femmes exécutées en Iran ces dernières années ont été pendues pour meurtre. La majorité des cas étaient liés au meurtre d’un mari ou d’un partenaire.
Les femmes agissent par légitime défense
De nombreuses femmes condamnées à mort pour meurtre ont agi en état de légitime défense face à des violences dirigées contre elles.
Iran Human Rights Monitor appelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Conseil des droits humains des Nations Unies et les autres institutions de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers iraniens condamnés à mort. Le dossier des violations des droits de l’homme par le régime iranien doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. Les dirigeants et responsables du régime clérical iranien doivent être traduits en justice pour avoir commis des crimes contre l’humanité pendant quatre décennies.
Source : Iran HRM