CSDHI – L’Iran a exécuté au moins 14 prisonniers dans les prisons de Gohardasht (Karaj), Chiraz, Isfahan, Oroumieh, Bushehr, Zahedan, et Khash.
Deux frères, Behnam Gholam-Ali et Abbas Khargir, et un autre détenu du nom de Mohsen Jahangiri figurent parmi les 14 prisonniers exécutés ces derniers jours. Les trois prisonniers ont été pendus à la prison de Gohardasht (alias Rajaï Chahr) à Karaj, le mercredi 16 mars 2022.
Mohsen Jahangiri est resté 20 ans en prison avant d’être exécuté.
Peyman Babakhani et Mir-Ali Hosseini ont été exécutés dans la prison centrale d’Oroumieh, le mardi 15 mars 2022.
Oroumieh est la capitale de la province de l’Azerbaïdjan occidental, dans le nord-ouest de l’Iran. La prison centrale d’Oroumieh est l’une des prisons les plus célèbres d’Iran, où de nombreuses exécutions ont lieu.
Mohammad Bozorgzadeh, 22 ans, de Yassoudj, a été exécuté à la prison de Bushehr (sud de l’Iran) le 15 mars. Yassoudj est la capitale de la province de Kohguilouyeh-et-Bouyer-Ahmad, dans le sud-ouest de l’Iran.
Quatre prisonniers ont été pendus à la prison d’Adelabad de Chiraz (sud de l’Iran) le dimanche 13 mars 2022. Hossein Mehrabani, 37 ans, de Jahrom, et Jamshid Fadaii font partie des quatre prisonniers exécutés à Chiraz.
La prison de Zahedan a également été le théâtre de l’exécution d’un prisonnier baloutche le 13 mars. Hafizollah Rakhshani, 30 ans, de Zahedan, a été pendu après avoir passé six ans dans le couloir de la mort.
Un autre prisonnier baloutche, Alam Yarahmadzehi, 48 ans, a été pendu à la prison de Khash le 12 mars. Khash est la capitale du comté de Khash, dans la province de Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran.
D’autres informations indiquent que d’autres prisonniers ont été placés en isolement pour être exécutés à la veille du Nouvel An iranien.
Plus de 365 prisonniers ont été exécutés en 2021 en Iran. Cela suscite des inquiétudes quant à la situation catastrophique des droits humains, qui s’est aggravée depuis qu’Ebrahim Raïssi est devenu président du régime.
Ce nombre ne comprend pas les prisonniers exécutés secrètement, et il n’est pas possible de connaître leur nom et leur lieu d’exécution.
Le nombre réel d’exécutions en 2021 en Iran est beaucoup plus élevé. En effet, le régime procède à la plupart des exécutions à l’abri du regard du public.
Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui y procèdent.
Source : Iran HRM