CSDHI – Rasoul Moradgholi a été exécuté sur des accusations liées à la drogue.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, un homme a été exécuté dans la prison centrale de Sari dans la matinée du 12 juillet. Rasoul Moradgholi avait été condamné à mort sur des accusations liées à la drogue par le Tribunal Révolutionnaire.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Rasoul Moradgholi a été arrêté pour des accusations liées à la drogue il y a trois ans. Il était le frère de Hassan Moradgholi, membre du conseil municipal de Kermanshah. »
Au moment de la rédaction de cet article, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ou les autorités en Iran.
Selon les informations compilées par Iran Human Rights, au moins 126 personnes ont été exécutées sur des accusations liées à la drogue en 2021, soit cinq fois plus que les exécutions liées à la drogue des trois années précédentes. Cette tendance s’est poursuivie en 2022, avec 91 exécutions enregistrées au cours des six premiers mois de l’année, soit le double de la même période en 2021, où 40 personnes avaient été exécutées.
Un autre homme, non identifié, exécuté pour meurtre à Mashhad
Des sources officielles ont rapporté l’exécution d’un homme nommé Ali Ch (nom de famille inconnu), à la prison centrale de Mashhad.
Selon Mashregh, l’homme a été exécuté le 12 juillet. Il avait 34 ans, et avait été condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour le meurtre d’un « officier supérieur de la police des renseignements ».
Selon le rapport, l’homme exécuté avait abattu le colonel Seyyed Javad Jafarian (alors chef du département des crimes violents de la police du renseignement du Khorassan-e Razavi) avec un fusil de chasse et blessé son frère en septembre 2020.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à des qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois qu’un accusé a été condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR