Le régime iranien a pendu quatre jeunes le 24 septembre à la prison de Kerman dans le sud du pays.
Un jeune de 18 ans a également été pendu la semaine dernière à la prison de Kazeroun, toujours dans le sud. Il avait 14 ans au moment de son arrestation. Les autorités ont attendu qu’il ait 18 ans pour l’exécuter, dans un acte de cruauté absolue et de violation totale des droits humains.
Au moins 30 détenus ont été exécutés en Iran ces cinq derniers jours. Ainsi, après la farce électorale de juin, le nombre des exécutions annoncées par les médias officiels en Iran ou rapportés par les militants des droits humains s’élève à 178. Le 21 septembre, neuf prisonniers ont été pendus lors de deux exécutions collectives dans les prisons de Zahedan (sud-est) et Qazvin (nord-ouest). Des membres de la minorité sunnite Ahmad Issa Zehi, Rashid Soufian, Khaled Reigei, Hamidreza Karimi et Ghaffar Nourzehei ont été pendus à la prison de Zahedan.
Des milliers de prisonniers, dont 3000 dans la prison de Qezelhessar à Karadj et plus de 300 dans la prison de Dizel-Abad à Kermanchah, attendent dans le couloir de la mort.
