CNRI : L’appareil judiciaire du régime des mollahs à Téhéran, a condamné le 7 octobre un jeune ouvrier au châtiment barbare et cruel de se faire crever les yeux et trancher une oreille.
La veille, deux prisonniers qui étaient cousins, ont été exécutés en public dans la ville de Babol dans le nord de l’Iran.
Du 29 septembre au 3 octobre, quinze détenus ont été pendus dans les prisons de Bandar-Abbas (sud), Ardebil (nord-ouest), Chiraz (sud), Chahrekord (ouest) et Yazd (centre).
Cinq détenus ont été pendus en même temps à la prison de Yazd et six autres, dont deux frères, ont été pendu les 29 septembre et 1er octobre dans la prison d’Ardebil. Dans l’intervalle, outre les milliers de condamnés qui attendent d’être conduits à la potence, de nouvelles peines de morts ont été prononcées.
Sadegh Laridjani, chef du pouvoir judiciaire, a déclaré à propos des prétentions mensongères de la faction Rohani sur la libération de prisonniers politiques : « certains médias ont annoncé que (…) le climat avait changé. Oui, nous sommes d’accord, le climat a changé, mais pas pour les séditieux. » Redoutant un soulèvement populaire, il a lancé un avertissement : « Les séditieux doivent savoir que le climat n’est absolument pas ouvert pour la sédition. Le système judiciaire sera ferme comme par le passé et encore plus ferme avec le courant de la sédition (soulèvement) de 2009. Si les séditieux s’avisent de bouger ou de lancer un mouvement comme celui de 2009 ou sous une autre forme, ils doivent savoir que la justice les traitera avec fermeté. » (Chaine info de la télévision officielle, 2 octobre)
Embourbé dans des crises fatales, surtout avec les divisions au sommet, et une gesticulation de « modération », le régime qui redoute un soulèvement populaire, cherche une porte de sortie dans la montée des exécutions et de la répression et d’autre part dans la course à l’arme nucléaire et l’ingérence terroriste et intégriste dans la région.