CSDHI – Les exécutions se multiplient en Iran. Sentant monter le mécontentement dans tout le pays, le régime cherche à reculer le jour J de la grande révolte en exécutant à tour de bras. Dans la ville de Karadj, en banlieue de Téhéran, ce 26 février, trois condamnés ont été exécutés en place publique, dans trois lieux différents de la ville, pour être sûr d’alourdir le climat de terreur. La vidéo (cliquez ici ) qui a été prise d’une de ces pendaisons interpelle au plus haut point.
En effet, le jeune qui est mené à la potence hurle qu’il veut voir sa mère. Il refuse de monter sur l’échafaud qu’il renverse à plusieurs reprises. La vidéo prise par un spectateur laisse entendre les commentaires. Lorsque qu’un pasdaran monte pour se saisir du jeune qui appelle sa mère avec force et se débat, ce dernier l’envoie valdinguer en bas des escaliers d’un violent coup de pied. Et la foule se met à applaudir et à siffler de joie. Il faudra tout un groupe de pasdarans pour le maitriser, et encore vont-ils s’y reprendre à deux fois. Et lorsqu’on lui passe la corde au cou, il appelle encore sa mère pour lui demande de lui pardonnez et de le bénir.
Quand il est suspendu dans le vide, il va encore se battre et tenter de survivre de toutes ses forces, et c’est la foule qui le bénit et l’accompagne de ses louanges, parce qu’elle est fière de ce jeune qui résiste. Les pasdaran nerveux demandent le silence, la fin des louanges, mais la foule continue, parce ce jeune a refusé de capituler jusqu’à son dernier souffle.