CSDHI – L’agence Mehr des services secrets en Iran – où chaque service de sécurité possède sa propre agence de presse pour censurer les informations à la source – publiait le 18 juillet une nouvelle malheureusement banale sous la dictature religieuse. Le tribunal de la ville de Ghaemchahr dans le nord de l’Iran a prononcé une double peine de mort contre un homme de 32 ans, par pendaison d’abord puis par lapidation.
Il se trouve que ces peines sont réellement exécutées. Le condamné ne sera pas pendu jusqu’au bout, juste le temps de lui infliger un maximum de souffrances sans qu’il perde connaissance. Il sera ensuite achevé par lapidation, mais devra auparavant purger 15 années de réclusion.
Comme quoi ce régime repousse autant que possible les limites de la cruauté.